De nombreux consommateurs ayant achetés
un séjour auprès d’une agence de voyages, sont parfois déçus par des
services prévus au départ et annulés ou ne correspondant pas à ce qui
était convenu.
Les nombreuses plaintes à notre association locale témoignent du
désarroi de ces consommateurs, qui une fois revenus ne savent pas quoi
faire.
À l’approche de l’été, voici quelques clés pour réagir efficacement face à de telles situations.
Le vendeur du séjour doit réagir
Le professionnel du tourisme qui a vendu le voyage engage sa
responsabilité si « une part prépondérante des services prévus au
contrat représentant une part non négligeable du prix honoré par
l’acheteur » ne peut être tenue (art. R. 211-11 du code du tourisme).
Par exemple, des titres de transport pour une excursion non remis au
vacancier, un club enfant fermé, une restauration « fast food » au lieu
de l’offre premium initialement prévue par le professionnel…
Quelles solutions ?
Une fois le vendeur informé des contre-temps rencontré par le consommateur, deux solutions s’ouvrent à lui.
Dans un premier temps, il peut proposer une prestation de remplacement
en supportant les éventuels suppléments que cela entraîne. Si la
solution de rechange est d’un coût inférieur, et si le client l’accepte,
le prestataire est légalement tenu de lui rembourser la différence.
Autrement, lorsque le remplacement de la prestation est impossible, ou
que le vacancier refuse celle qui lui est soumise « pour des motifs
valables » (exemple : client orienté vers un hôtel différent de celui
prévu initialement), le vendeur est tenu d’organiser son retour vers le
lieu de départ ou de le rediriger « vers un autre lieu accepté par les
deux parties ».
Comment être indemnisé ?
Quand les prestations promises n’ont pas été assurées ou si elles
n’étaient pas conformes à ce qui était indiqué dans le contrat, le
consommateur doit réunir le plus de preuves possible (photos,
attestations…).
À son retour, le voyageur dispose d’un délai de 30 jours après son
retour pour réclamer un remboursement. Les preuves réunies seront utiles
pour obtenir un juste remboursement auprès de l’agence de voyages. Dans
sa requête, le voyageur doit préciser le montant de l’indemnisation
qu’il envisage… sans exagération. S’il n’a pas reçu de réponse
satisfaisante au bout de deux mois, il convient de contacter notre
association locale qui se chargera de trouver un accord amiable avec le
voyagiste.
L’équipe
UFC-Que Choisir du Bas-Rhin
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